

Ne pas confondre le « bon ozone » et le « mauvais ozone ». Le « bon ozone » est une couche de l’atmosphère située dans la stratosphère, qui filtre les rayons ultra-violets B, et permet ainsi la vie sur notre planète. Le « mauvais ozone » n’est pas rejeté directement dans l’air ; il s’agit d’un polluant secondaire qui résulte de transformations chimiques sous l’effet du rayonnement solaire et de polluants primaires tels que les oxydes d’azote et les composés organiques volatils.
Depuis le début du vingtième siècle, les niveaux d’ozone ont été multipliés par quatre dans l’hémisphère nord. Ce polluant se rencontre en milieu urbain, périurbain, mais aussi dans les zones rurales.
Il s’agit d’un polluant estival : les concentrations en ozone sont généralement plus élevées au printemps et en été, lorsque les conditions météorologiques présentent un fort ensoleillement et des températures élevées.
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L’ozone est un gaz capable de pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire. Il provoque, à de fortes concentrations, une inflammation et une hyperactivité bronchique. Des irritations du nez et de la gorge surviennent généralement, accompagnées d’une gêne respiratoire. Des irritations oculaires sont aussi observées.
Les personnes sensibles telles que les jeunes enfants dont l’appareil respiratoire est en plein développement, les asthmatiques, les insuffisants respiratoires chroniques et les personnes âgées sont souvent plus sensibles à la pollution par l’ozone.
Les effets de l’ozone sont aggravés avec les efforts physiques intenses, qui augmentent le niveau d’air inhalé et donc l’ozone.
Une exposition de quelques heures à des concentrations d’ozone supérieures à 80 µg/m3 suffit à provoquer l’apparition de nécroses sur les feuilles des plantes les plus sensibles.
Au niveau physiologique, l’ozone altère les mécanismes de la photosynthèse et de la respiration, diminuant ainsi l’assimilation carbonée de la plante.
Seuil d'information et de recommandations | Seuil d'alerte | Objectif de qualité pour la protection de la végétation |
180 µg/m3 en moyenne horaire sur une heure | 1er seuil d'alerte: 240 μg/m3 en moyenne horaire sur 3 heures consécutives |
200μg/m3 en moyenne horaire sur 1 heure |
2ème seuil d'alerte: 300 μg/m3 en moyenne horaire sur 3 heures consécutives. |
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3éme seuil d'alerte: 360 μg/m3 en moyenne horaire sur 1 heure. |
Valeurs cibles (pour 2010) | Objectifs à long terme (pour 2010) | Objectifs de qualité pour la protection de la santé | Objectifs de qualité pour la protection de la végétation |
Protection de la santé humaine: 120 µg/m3 en max. journalier sur une moyenne de 8 h, à ne pas dépasser plus de 25 jours par an civil (moyenne calculée sur 3 ans) |
Protection santé humaine: 120 µg/m3 en max journalier sur une moyenne de 8 h pendant un an civil. |
110 µg/m3 en moyenne horaire sur 8 heures | 65 µg/m3 en moyenne horaire sur 24 heures |
Protection de la végétation: AOT40 = 18000 µg/m3 par heure (moyenne calculée sur 5 ans) |
Protection végétation: AOT40 = 6000 µg/m3 par heure (moyenne calculée à partir des valeurs sur une heure de mai à juillet) |